Anonyme
Anonyme
Le texte qui suit devrait être qualifié de poétique s'il n'était d'abord mu par une pensée religieuse.
La présidente d'un groupe féminin d'oeuvres de guerre canadiennes-françaises disait à Mgr Landrieux, évêque de Dijon, lors de son passage à Ottawa (Canada):
" Monseigneur, nous avons donné nos enfants à la France: nous ne les reprendrons pas. Qu'ils dorment là où ils sont tombés, dans le sol qui a bu leur sang. Mais nous voudrions vous confier un désir. Le blé pousse plus dru sur les tombes. Quand vous serez là-bas, si vous pouviez nous envoyer quelques-uns des épis qui mûrissent en ce moment sur ces tombes canadiennes, nous les recevrions comme une relique; nous sèmerions ce blé en terre canadienne, et, bientôt, il y en aurait assez pour faire les hosties de toutes les églises du Canada."
Bulletin paroissial de la Verrie (Vendée, France), février 1922
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 165 autres membres