La critique masculine
"On la dit femme, on la diffame"
(selon le mot célèbre de Lacan, qui souffre cependant quelques exceptions, telles que Diderot, John Stuart Mill...)
Les documents seront proposés selon un ordre chronologique
********
****
L'on trouvera dans ces extraits d'oeuvres, de préfaces... le meilleur, avec Nodier, Carco... et le pire, avec Baudelaire, Barbey d'Aurevilly, Han Ryner... qui donnèrent leurs lettres de noblesse au woman-bashing. La frustration, le mépris et la haine (de George Sand, de Louise Colet et de bien d'autres) paraissent être les ressorts psychologiques de cette littérature parfois brillante mais le plus souvent infantile et désolante. Leurs procédés rhétoriques sont douteux, mais ils ne font grâce d'aucune faute de ponctuation. Le texte le plus brillant, dans son éloge ambigu de la femme, est sans doute celui de Rémy de Gourmont, "Les femmes et le langage", qu'il faut lire dans on intégralité.
1836 - Nodier (Charles): "un livre de femme devrait donc être avant tout un livre de femme."
1850 - Flaubert (1821-1880): "Elles prennent leur cul pour leur coeur".
1856 - Blanvalet (Philippe): "La grâce, la grâce surtout, en un mot tout ce qui fait la femme..."
1857 - Gavarni: "Laure tient magasin de sensibilité".
1860 - Baudelaire (Charles): "George Sand. - ordures et jérémiades".
2013 - Soral, Alain (essayiste?): "La femme est d'abord un animal physique"