Lucie Delarue-Mardrus et Thérèse de Lisieux
Thérèse de Lisieux
(et Bernadette de Nevers !)
Consulter le chapitre consacré à ce thème dans
"Réalisme et Vérité dans la Littérature : réponses catholiques..."
(de Philippe Van den Heede) , p. 140
(cliquer sur les documents pour les agrandir)
Top-photos: plusieurs photographies de L. Delarue-Mardrus en sculptrice
Lucie Delarue-Mardrus a publié deux livres sur Thérèse de l'Enfant-Jésus: le 1er, de 1925, est intitulé "Sainte Thérèse de Lisieux". Son intérêt pour la petite sainte s'était par ailleurs concrétisée à ce moment-là par la réalisation d'une statuette qui devint peu de temps après une statue grandeur nature. Le second ouvrage, intitulé "La petite Thérèse de Lisieux", fut publié en 1937.
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Lucie-Delarue Mardrus, poetessa e femminista militante, non credente ma conterranea di Thérèse, in "Santa Teresa di Lisieux", riprende e amplifica le denunce di padre Ubaldo d'Alençon del 1926. L'autrice così spiega i motivi del perché un'atea come lei sente il bisogno di scrivere un libro di ben 160 pagine sulla monaca di Lisieux: "Questo libro è un omaggio. È l'omaggio appassionato d'una non-credente alla carmelitana miracolosamente apparsa, con le rose tra le mani, nel pieno di un'epoca che è desolante e terrificante per i poeti [...]. Teresa Martin è mia compaesana e quasi mia contemporanea. Non voglio lasciar passare la sua entrata luminosa nella santità senza onorarla alla mia maniera. E, del resto, ella è ormai di dominio pubblico. Noi ne vogliamo la nostra parte."
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La statuette
Voici la statuette en bronze de Lucie Delarue-Mardrus, signée et datée de 1927. Cette statue mesure 35 centimètres de hauteur et le pied a un diamètre de 15 centimètres
Publication sur le site http://www.amisldm.org/
La statue
A la demande de l'abbé Alleaume, une statue grandeur nature fut ensuite réalisée par Lucie Delarue-Mardrus et installée dans l'église de Notre Dame du Havre. Cette statue, que Delarue-Mardrus qualifie elle-même "d'un peu protestataire" (remarquer les objets inhabituels aux pieds de la sainte), fut par la suite déplacée. Mathilde Huet (ingénieur d'études au service des musées de France) nous informe qu'elle pourrait correspondre à celle qui se trouve actuellement dans l'église Saint-Germain l'Auxerrois à Paris.
Photo de la statue telle qu'en 2014 à l'entrée à droite de l'église
Photographie de Mathilde Huet
Il y a encore 2 ans, la statue était tout à fait au fond de l'église dans une chapelle sombre. La voici prise sous un autre angle.
Photographie de Nella Buscot
Elle est donc désormais très bien mise en valeur dans cet édifice (qui fut, en son temps, le lieu de réunion des libres penseurs, et par ailleurs ouvert aux clubs de femmes pendant la Commune) Mais pourquoi a-t-elle été déménagée de son lieu d'origine ? et à quelle date ? L'explication est peut-être dans la mauvaise presse catholique qui dénonça le plus souvent cette voix non autorisée, athée par ailleurs, qui s'était introduite dans le champ clos et protégé de la piété et de la religion.
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Une deuxième statue dans l'église d'Elisabethville
A la Une de La Croix du 03-07-1928
La statue dorée derrière l'autel
(cliquer pour agrandir)
Une correspondance avec la paroisse d'Elisabethville
Documents transmis par la paroisse d'Elisabethville
La figure de Thérèse sur une tête de mort
(L'Echo d'Alger du 4 janvier 1936)
Miniatures de photos mises en vente sur topfoto à l'adresse
http://www.topfoto.co.uk/imageflows2/?s=Delarue-Mardrus
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Documents de Presse
Le Figaro. Supplément littéraire,. 16-01-1926
Témoignage de Lucie Delarue-Mardrus
Dans les Annales Politiques et Littéraires du 1 décembre 1927 (avant-dernière page de ce numéro)
Bénédiction de la statue
le vendredi 8 juillet 1927
Une souscription qui évoque la statue
(dernière page du même numéro des Annales)
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La presse catholique
ne fut pas tendre avec l'oeuvre: de sévères critiques fusèrent de partout: une artiste athée ne pouvait comprendre une telle sainte.
revue des lectures
15-02-1926
1er article
Revue des lectures
Quelques mois plus tard, la même année, la Revue propose un
2ème article
où l'on apprend que L. Delarue-Mardrus a "adouci" son texte, la 1ère édition ayant été jugée choquante
L'Ouest-Eclair 15-02-1926
La critique du premier ouvrage
dans la revue "ETUDES"
Avril 1926, p. 64. Article signé Paul Doncoeur
De Thérèse à Bernadette
Bulletin de l'Eglise de Rouen et le Havre,
27-04-29
Revue Esprit, Novembre-Décembre 1939
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Photographie de Lucie Delarue-Mardrus conservée dans les Archives du Carmel de Lisieux
Paru dans l'Echo d'Alger, le 19 février 1926
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